No-poo
Contraction du « no-shampoo », cette tendance qui nous vient des États-Unis recommande, comme son nom l’indique, l’abandon du shampoing. Ses adeptes considèrent que les produits standards sont trop toxiques et se lavent la crinière, pour les plus radicaux, à l’eau claire. D’autres emploient des moyens alternatifs, appliquant sur leur chevelure des ingrédients naturels. Tout ceci pour retrouver une fibre de qualité. Pour éviter aussi un effet rebond. La plupart des shampoings commercialisés sont composés d’agents chimiques qui permettent de se débarrasser du sébum, tout en favorisant ainsi sa production !
Low-poo
Moins radicale que la précédente, cette pratique préconise d’espacer les shampoings et de n’utiliser que des produits naturels. Exit les sulfates irritants, les silicones étouffant la fibre, les parabènes ou perturbateurs endocriniens.
Attention au no-poo
Selon le Dr Didier Coustou, le no-poo est une tendance qui est discutable sur le plan de l’hygiène, mais qui est intéressante parce qu’elle témoigne d’une prise de conscience. Nous sommes en effet exposés à des produits chimiques au quotidien. Ceux-ci peuvent présenter des risques pour notre santé et pour l’environnement. Fuyons les parabènes, les phtalates et autres silicones qui menacent notre corps.
Que faire ?
Réduire la fréquence de ses shampoings, c’est certain. Mais miser sur l’eau seule n’est pas recommandé. Le dermatologue explique qu’il faut essayer d’utiliser des shampoings peu chimiques, contenant peu de conservateurs. C’est ce que font les low-poo. Un shampoing classique, non biologique, est composé à 70% d’eau et à 20% de tensioactifs ou bases lavantes : ces éléments qui assurent le nettoyage. Selon une étude Noteo – association qui note les produits de grande consommation – de septembre 2014, ces produits ne sont pas totalement inoffensifs.